Actualités et réflexions sur le débat


de l'utilité de ce que nous faisons :

« Ce qui est important, c’est que les dispositifs qui peuvent incarner le changement existent, à l’échelle locale comme au niveau national, croit aussi Jean-Michel Fourniau qui reprend l’exemple de la convention citoyenne pour le climat, décevante au regard de la loi Climat à venir, mais installée désormais comme un « acteur politique » incontournable. « Le débat public est un exercice de longue haleine, poursuit le chercheur. Prenons l’exemple des projets routiers : la réalité, c’est qu’en France, depuis l’arrivée des débats publics obligatoires avant chaque projet, un quasi-moratoire du programme autoroutier français s’est installé. »

Semer des graines en somme, et prier très fort pour que l’arbre fleurisse avant que les Français ne décident de couper toute la forêt. Dans une étude menée l’an dernier conjointement dans quinze pays européens, publiée ce mois-ci, ses auteurs et autrices rappellent que les critiques contre les démocraties contemporaines ne faiblissent pas et nourrissent « les populismes ». En réponse, les instruments pour impliquer plus directement les citoyens dans la fabrication des politiques publiques se sont multipliés depuis vingt ans. Sans que les citoyens, hormis les plus engagés, ne s’y intéressent véritablement

Un article qui fait l’état le point sur les tentatives de démocratie participative avortées des 4 dernières années et qui nous encourage à poursuivre.






Un article pour des juristes les éveillant au débat tel que le débat numérique le permet :


Dans la conclusion

Ainsi un gouvernement soucieux de conserver la maitrise du risque inhérent à l’usage d’une technologie peut exiger que sa preuve scientifique soit établie de telle manière qu’elle puisse être aisément soumise à une preuve juridique. C’est par exemple le cas pour les contrats concernant la production des vaccins dont les effets font le jeu d'un suivi scientifique permanent.

Enfin, des citoyens mis devant des pratiques technologiques qu’ils estiment dangereuses pour l’environnement peuvent demander à ce que la justice se prononce sur la vraisemblance des justifications scientifiques .




Si l’intelligence artificielle permet désormais de considérer des enquêtes à grande échelle avec des questions ouvertes, elle est susceptible de biais comme toute méthode automatique. Il est donc nécessaire d’être transparent et de confronter les méthodes. Dans un contexte de démocratie participative, il est également indispensable de donner une véritable place aux citoyens dans le processus d’analyse pour engendrer la confiance et favoriser la participation.